Oh ! l'amour d'une mère !

amour que nul n'oublie

pain merveilleux

qu'un Dieu partage et multiplie

Victor Hugo

Les feuilles d'automne

Donner à la femme qu'on aime, 

Avec une infinie tendresse,

L'amour qu'on a pour elle,

Et la bercer de caresses.

Prendre de ses baisers si doux,

Le nectar offre ses lèvres,

Ce miel qui a le sublime goût,

De nous enivrer de sa sève.

Un baiser pour étancher sa soif,

D'un amour tout passionné,

Et que ses cheveux se decoiffent,

L'instant où l'on se met à aimer.

Telle une fleur qui nous parfume,

On prend d'elle et de son espace,

Et de l'étincelle qui réanime,

L'esprit et le corps par sa grâce.

Lliès Bouamama

Une femme...

Une femme est douceur,

Pas une chose en vitrine,

Elle s'habille de son coeur,

Et parfois se chagrine.

Elle est aussi sourire,

Quand le respect est là,

Oubliant ses soupirs,

Et puis tous ses combats.

Une femme est tendresse,

Pas un jouet divers,

Elle se fera caresse,

Pour qui semble sincère.

Elle est aussi amour,

A l'intérieur du corps,

Et frôlera les contours,

De l'homme son trésor.

Une femme est enfant,

Amante, mère et amie,

Et vit de sentiments,

Que son âme chérit.

Elle est aussi beauté,

Pour que savoure son charme,

Elle n'a pas peur d'aimer,

Celui qui la désarme.

Alexandra Julien p>

A une jeune fille

Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle,

Enfant, n'enviez point notre âge de douleur,

Où le coeur tour à tour est esclave et rebelle,

Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs.

Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie !

Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs,

Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie,

Comme un alcyon sur les mers.

Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées !

Jouissez du matin, jouissez du printemps ;

Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées ;

Ne les effeuillez pas plus vite que le temps.

Laissez venir les ans ! le destin vous dévoue,

Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié,

A ses maux sans espoir que l'orgueil désavoue,

A ses plaisirs qui font pitié.

Riez pourtant ! du sort ignorez la puissance,

Riez ! n'attristez pas votre front gracieux,

Votre oeil d'azur, miroir de paix et d'innocence,

Qui révèle votre âme et réflechit les cieux !

Victor Hugo