FEUILLE   D' AUTOMNE

L'été tire à sa fin cédant la place à une nouvelle saison,

L'automne se dévoile par ses magnifiques colorations,

Où les feuillages s'accaparent de somptueuses couleurs.

Doucement, les arbres nous font découvrir cette splendeur.

 Je scrute ce sublime tableau illustrant ce panorama rutilant

De ses feuilles colorées, tournoyant par le souffle du vent.

Puis tombant au sol dans ce décor, créant parterre comme un lit.

Je marche sur ces diverses nuances tel un majestueux tapis.

Je suis incapable de détacher cette toile du fond de mes yeux.

Cette teinte rouge vif, comme si les arbustes prenaient feu.

Ensuite, vient-l'arrière saison lèguant bientôt la place à l'hiver.

Sur ce merveilleux paysage de nouveaux tons s'insèrent.

Sally  Segh

Qu'il est doux,

Troublant, enivrant,

D'aimer passionnément,

D'un amour absolu

Qui dévorent le coeur !

De  suspendre son âme

Au sourire d'un magicien,

De fondre sous la douceur

De sa voix qui murmure

Les mots tendres,

De se noyer dans son regard

Et de s'y voir belle, si belle

Que le monde soudain

Devient beau lui aussi,

De s'abandonner

Sans peur, sans pudeur

Dans la chaleur de ses bras,

De se sentir mourir

Sous la caresse de ses mains

Qui amène les nuits

Aux portes du paradis,

Et d'oublier

Dans un baiser

La tristesse de la vie

Un baiser est un tour délicieux conçu par la nature

pour couper la parole quand les mots deviennent superflus.

Le sourire est le baiser de l'âme

SEPTIEME CIEL

Elle dit  que je suis son Ange

Quand dans le lit on se mélange

Ange déchu mais point déçu

L'acte d'amour accompli

Elle ferme les yeux et sourit

Le dos cambré tête levée

Pleine de sérénité

Elle se penche alors sur moi

Murmurant des choses tout bas

Embrassant mon cou tendrement

De mille baisers flambants

L'instant  se prolonge harmonieux

Echange de mots délicieux

Ma beauté se lève et s'étire

Dans un long soupir de plaisir

Dans le silence je la couche

Parcours ses formes de sa bouche

Sa peau tendue et frémissante

Sous mes caresses incessantes

De douces sensations tactiles

Envahissent nos corps habiles

Notre désir de plaire mutuel

Nous propulse au septième ciel

FRANCOIS VILLE

21/07/99

LE VIEUX  ET SON CHIEN

S'il était le plus laid

De tous les chiens du monde,

Je l'aimerais encore

A cause de ses yeux.

S'il était le plus laid

De tous les vieux du monde,

L'amour luirait encore

Dans le fond de ses yeux.

Et nous serions tous deux,

lui si laid, moi si vieux,

Un peu moins seul au monde

A cause de ses yeux

Pierre MENANTEAU

(florilège, 1959)